5/13/2005

Kelkoo Kilimandjaro 2005

Pour cette ascension du Kilimandjaro nous étions 9 dont 7 fondateurs de Kelkoo.
Jean-Fabrice Mathieu, l'actuel patron de Kelkoo qui a participé à l'aventure avec moi depuis les tous débuts et a notamment conduit le développement international et le marketing.
Pedro Mendoza, qui tout au long de ce années a été tout à la fois Directeur administratif et financier, DRH et grand organisateur de nos fêtes annuelles. Avec Pedro sa femme Caro qui profite de l'occasion pour faire une grande et belle balade avec son homme.
Sadek Chekroun qui m'a aidé à faire le premier business plan de Kelkoo en 1999 alors que nous étions tous deux chez IBM. Sadek est aujourd'hui DG France.
Laila Dahlen, fondatrice de Zoomit le Kelkoo d'Europe du Nord avec lequel nous avons fusionné en l'an 2000. Laila est aujourd'hui patronne de la Scandinavie. Avec Laila est venue Mette, une amie avec laquelle elle partage sa passion des voyages.
Onno Staal arrive d'Afrique du Sud ou il s'est établi tout récemment. Onno a été le patron de Kelkoo Hollande pendant 5 ans.
Jean-Marc Potdevin a été Directeur technique de Kelkoo pendant 5 ans et désormais de Yahoo Europe.
Avec moi cela fait 9. Dommage que Dominique Vidal, Christophe Odin, Remy Amouroux, Jerome Mercier et d'autres... n'aient pas pu se joindre à nous pour ce pari tenu!!! les photos leur donneront peut-etre envie de monter a leur tour voir le cratere...


On a la pêche! le premier jour nous sommes partis de 1800 m d'altitude et nous montons d'un koo à 2800, dans la forêt verte et humide.


Laila s'envole!!! elle danse et danse, mais bientôt ses genoux vont commencer à la faire souffrir. Elle fera un effort physique exceptionnel pour monter et aussi pour descendre!


Porteur dans la montée en forêt. Pas plus de 20 kg par porteur en Afrique :-)


Matin du deuxième jour, nous sortons de la forêt humide, Jean-Marc sourit mais il n'a pas l'air en grande forme. Il me rassure: "je n'ai aucun entrainement mais je vais le faire au mental" . C'est le seul d'entre nous qui n'a pas suivi un programme assez sérieux de mise en forme...


Partout de la lave, n'oublions pas que le Kilimandjaro est un volcan, c'est même le plus haut du monde.


La végétation d'altitude est étrange, presque mystérieuse.


Merde! on est déja à 4000 et il faut monter tout là-haut???


Concentrons-nous sur l'instant présent, le sommet c'est pour plus tard.


oh, de l'eau!


Les brumes du kilimandjaro. Bientôt un porteur va se blesser en prenant de l'eau à la rivière. Il tombe et ne peut plus se relever, aie !!! heureusement que nous avons pas mal de médicaments anti-douleur. Un guide nous quitte avec deux autres porteurs et ils le descendent sur une civière, ils arriveront en bas quelques 14 h plus tard!


Branle-bas de combat! Encore une journée d'approche, et la nuit prochaine ce sera le grand soir. Nous marcherons toute la nuit pour arriver en haut au lever du soleil demain matin.


Au réveil Onno cherche tout de suite l'inspiration. Pense-t-il au sommet ?


Les matins sont lumineux. Et quel plaisir de se lever après une nuit pas facile pour tout le monde. Jean-Marc a eu de gros problèmes de respiration dans la nuit, ce matin cela a l'air d'aller un peu mieux.


Ne sont-ils pas étranges ces sénéçons géants, à 4000 m d’altitude?




Sadek est dans un état de fatigue inquiétant. Il ne peut plus absorber aucune nourriture, il m'inquiète : ira-t-il au sommet ? Encore quelques heures de marche jusqu'au dernier camp (4600m) ou nous nous reposerons quelques heures avant l'heure H.
A 10 heures du soir nous nous releverons pour partir a l'assaut du sommet. Nous marcherons toute la nuit, mais vous ne verrez pas de photos nocturnes. Mettre un pied devant l'autre, et recommencer, essayer de trouver son souffle dans cet air de plus en plus leger et dépourvu d'oxygene, c'etait trop dur pour penser a sortir l'appareil...
Au fait Sadek me dit que j'étais fatigué moi aussi!?


Les porteurs font bien les choses, ils ont installé la table, nous prenons un rapide déjeuner à 4200m d'altitude. J'ai un malaise en repartant, violente douleur au cote, je dois m'allonger...Pedro et Jean-Fab m'aident a repartir. Allez, on va y arriver!


5h45. J'arrive au sommet après une nuit de marche epuisante. C'est l'aube.


Il est bien là...le glacier. Le vent souffle fort, je remonte ma doudoune jusqu'au koo. Pas d'inquiétude je suis paré jusqu'à moins trente en principe, mais avec le vent...



Les cinq cents mètres qui me séparent du sommet sont vécus comme dans un rêve. Il fait moins 15° et le vent est fort avec le lever du soleil.




Les cailloux et le glacier interceptent le soleil levant...j'ai l'impression d'être sur une autre planète...


Sommet, 7h30. De gauche à droite: Caro, la femme de Pedro, qui est montée tout en haut comme une fleur, Jean-Fabrice, le plus alpiniste d'entre nous, mais il avouera pourtant "c'était dur!", Sadek, dont c'est pratiquement la première randonnée sérieuse en montagne, puis moi en doudoune Jaune, Onno accroupi, il est arrivé très tôt au sommet vers 6h30, il a débarqué brusquement au lever du soleil alors que j'était seul perdu dans mes réflexions. Et puis Jean-Marc malade. Nous nous rendrons compte à la descente qu'il a un oedème au poumon! toute la nuit il est monté en s'arrêtant tous les 5 pas, avec une endurance incroyable. Il a eu beaucoup de chance que son oedème ne tourne pas plus mal, il en sera quitte pour 15 jours d'Hôpital à son retour à Grenoble. Un très mauvais point pour nos guides que Jean-Marc était allé réveiller en pleine nuit deux jours plus tôt pour les alerter sur le fait qu'il étouffait et crachait de l'eau...ils auraient dû comprendre et lui dire de descendre au plus vite, mais...ils n'ont rien fait.


Difficile de ne pas se laisser absorber pour la contemplation du cratère et de ses glaciers



5/08/2005


Sommet, 8h30. La photo de mon coeur. J'était depuis deux heures et demie au sommet et je commençais à descendre quand je les ai croisés. Alors je suis remonté avec eux pour faire la photo: tout le monde est arrivé en haut! De gauche à droite: Mette la copine de Laila, la seule qui ne soit pas de Kelkoo, ensuite le mec en jaune c'est moi avec mon équipement 8000 m, puis Pedro qui tout au long de cette montée est resté avec les retardataires pour les encourager, Pedro est un véritable Saint! Encore à droite c'est Laila la lutine norvégienne, bravo, chapô, comment d'en dire mieux, elle m'a impressionné illustrant la seule compétition qui vaille celle de la volonté.


Ce matin nous étions tout là-haut à 5900, ce soir nous dormirons à 3500! Quel pied de sentir l'oxygène qui afflue dans nos pauvres poumons martyrisés!
Le kili vu de ce côté nous présente encore un autre visage. Pour les inquiets du réchauffement de la planete, ce n'est pas de la neige, c'est de la glace. CF pictures précédents du sommet: glace de 30 m d'épaisseur, mais les 'experts' annoncent qu'il n'y aura plus rien ds 15 ans, et ils ont sans doute raison.


Le Mont Meru vu depuis le chemin de descente du Kili


Les arbres portent la barbe :-)


Fougères géantes au bord du chemin de descente


Mette, elle est la seule qui n'était pas de Kelkoo. C'est une grande copine de Laila.


Caro, la femme de Pedro, toute en maîtrise d'elle même d'un bout à l'autre de la balade


Elle l'a fait! Laila est arrivée bien fatiguée en haut, elle a souffert à la descente, mais elle n'a rien perdu de sa bonne humeur!


Il l'a fait...il est monté tout en haut Sadek, tout nouveau converti à au trekking et à la montagne. Mais il est vrai qu'il avait soigné son entrainement dans le Hoggar quelques semaines auparavant.


Pedro, Jean-Fab et Onno.


Jean-Fabrice congratule Onno qui a fait preuve d'une résistance incroyable tout au long de l'ascension. Pas un moment de faiblesse!

5/06/2005


9 kelkoonians, 4 guides, 29 porteurs...Kelexpé! Posted by Hello

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